C'est l'un des postes clés de l'entreprise, au même titre que le directeur financier ou du marketing. Il s'agit ici de gérer le personnel dans sa globalité. Rien d'étonnant donc à voir ce cadre supérieur accéder à ce poste après plusieurs années d'expérience, soit aux ressources humaines de la même entreprise, soit à un poste de manager ou de gestion. En effet, pour mener à bien ses objectifs, il est en contact régulier avec les autres cadres et services : directeur financier, PDG, service du personnel, syndicats...Bref, il a un rôle stratégique et parfois, même politique au sein de son entreprise. Car, deux facettes se cachent derrière le poste de DRH. La première, et sans aucun doute la plus séduisante, concerne le recrutement des nouveaux collaborateurs et des stagiaires dans une entreprise, la mise en place de stages de formation, l'évolution des plans de carrière de chaque salarié, la gestion des congés (congés de formation, de maternité et de paternité, etc.) et le personnel à recruter pour les remplacer... Il doit aussi veiller au respect de la loi en matière d'embauche (parité homme/femme ; accessibilité au personnel handicapé, par exemples), assurer le dialogue avec les syndicats et les associations de salariés. Autant dire qu'en période de crise, le DRH n'a pas toujours la cote. Il doit également être attentif aux conditions de travail de ses salariés tout en répondant aux projets de l'entreprise et aux enveloppes budgétaires allouées. Et puis, il y a également la part plus sombre du DRH, celle dont on parle moins. C'est à lui, par exemple, de mettre en œuvre un éventuel plan de licenciement, gérer les reclassements... Et, d'en assumer les conséquences : colère et amertume des salariés, piquet de grève des syndicats. N'est pas DRH qui veut !