L’UCAD a créé un cadre de pré-insertion professionnelle des étudiants
Dakar, 16 mai (APS) – L’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar a mis en place un service d’information et de documentation sur l’emploi et le travail, pour accompagner et encadrer la pré-insertion professionnelle des jeunes étudiants, a indiqué, Amadou Moustapha Diop, professeur-formateur en anglais.
“Cela tourne autour de trois points qui consistent à capitaliser toutes les informations opportunes pour l’accès à l’emploi dans l’espace Dakar ou celui francophone de l’Union économique monétaire ouest-africaine (UEMOA)” a dit M. Diop.
“Il s’agit ensuite d’aider les étudiants à se préparer à accéder à ces structures de recrutement, c’est-à-dire de faire des cours de remise à niveau dans certains domaines pour qu’ils préparent les examens ou les entrevues”, a-t-il expliqué.
Il a souligné que le troisième volet consiste à se rapprocher des structures comme l’Agence nationale pour l’emploi des jeunes (ANEJ) qui organise souvent une semaine de formation aux techniques de recherche d’emploi et les accompagner pendant toute la semaine pour qu’ils fassent les premiers pas.
Amadou Moustapha Diop exposait sur “le français et l’émergence des nouveaux métiers : l’Afrique francophone est-elle féconde en affaires et/ou en emplois’ ?”. Il se prononçait à l’occasion d’une conférence-débat organisée, mercredi, par les amis de la francophonie.
La conférence était axée sur le thème central “la langue française et les soucis d’insertion socioprofessionnelle et économique des jeunes”.
M. Diop a indiqué qu’une base de données des curricula des étudiants de toutes les facultés est mise en place. “Parfois, nous recevons des offres de la part de l’ANEJ ou d’autres structures que nous diffusons”, a-t-il a fait savoir.
Il a expliqué que les filiations des étudiants sont envoyées à ces structures, avec de lettre d’accompagnement.
Pour ceux qui désirent faire un stage ou qui vont à la recherche d’emploi, quand ils viennent, ils sont accompagnés par des lettres du recteur, par exemple.
Amadou Moustapha Diop a toutefois affirmé que la langue française ’’est un outil même si elle n’a pas l’exclusivité’’.
“Nos langues ont besoin d’être travaillées pour accéder à ces types de compétences et de travail mais aussi cette représentativité sur le plan international”, a recommandé l’enseignant.
“Pour le moment, a-t-il reconnu, on ne peut pas se lever un jour et dire que nous allons faire quelque chose”.
Il a rappelé qu’en Afrique, les bases de formation sont les mêmes. “Il y a des points d’uniformité dans les pays francophones africains. Les gens ont été formés sur les mêmes bases. Les fondamentaux sont communs”, selon lui.
Néanmoins, a-t-il indiqué, les nouveaux métiers sont dans les programmes avec de nouveaux enseignements, de nouveaux curricula.
“C’est la raison pour laquelle, il nous faut de la documentation, offrir des services au niveau de la pré-insertion professionnelle”, a dit Amadou Moustapha Diop.
D’après lui, “les grands défis de la formation sont des opportunités d’emploi comme les services communautaires, les camps de vacances qui ont été soutenus par la francophonie’’.
Par ailleurs M. Diop a souligné que ‘’si les étudiants qui sortent se retrouvent en groupements d’intérêt économique (GIE) pour faire de l’alphabétisation, nous les appuierons car nous avons initié des formations en ce sens”.
Il a fait savoir que “200 étudiants ont été formés dans les six langues nationales”.
Ces articles peuvent
vous intéresser
Les Écoles à la Une

Lycéens, Étudiants, Parents
Trouver l'école idéale en fonction du niveau d'études, filières, ville et pays
Trouver mon école Visitez le salon en ligneVous êtes un établissement ?
Rendez votre établissement visible auprès de milliers d'étudiants qualifiés chaque mois
J'inscris mon établissement Référencer votre établissement